Ministres et conseils au PS
L’opposition ne peut être qu’inconditionnelle. Les socialistes n’ont d’autre choix que celui-là s’ils veulent préserver l’essentiel lors des prochaines élections législatives et entamer la reconquête. Je les conjure d’en finir avec ces déclarations de tiédeur répétées inlassablement depuis 2002 sur les vertus d’une opposition «responsable», «lucide mais déterminée» et autres mièvreries destinées à complaire aux puissances d’argent. Avec le nouvel élu, il ne saurait être question d’adopter la posture frileuse de l’opposition «réaliste», ce pauvre masque dont la fonction est de dissimuler les plus lches renoncements. De ce point de vue, le gouvernement Fillon est une bénédiction. J’y discerne de grandes faiblesses. Les postes clés y sont occupés par des amateurs qui plaisent à TF1 mais qui seront sources de bien des difficultés pour le nouveau Premier ministre.