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A lire : “Nicolas Sarkozy, l’homme du mépris”

Submitted by on 4 septembre 2008 – 14 h 56 minNo Comment

A lire : un très intéressant article de Serge Portelli, magistrat, actuellement vice-président au tribunal de grande instance de Paris. Il préside la 12ème chambre correctionnelle.

€œVous êtes des amateurs! Vous n’êtes pas des professionnels€. Nicolas Sarkozy ne salue aucun des chefs militaires présents, pas même le général Bruno Cuche. Colère et mépris pour un corps et ses chefs. Après l’accident dramatique de Carcassonne, la nation attendait la dignité d’une parole de chef d’Etat. Il n’a eu que son prurit. Le chef de l’état-major de l’armée de terre a démissionné. Je ne sais rien de lui, en dehors des portraits flatteurs qu’en dresse la presse depuis lors. Mais sa démission m’émeut car elle est la marque d’un homme d’honneur et parce qu’elle signe sa supériorité face à celui qui a tenté de l’humilier.

Cet événement s’ajoute à tant d’autres qu’il n’est même plus un événement. Tous les politiques ont leurs agacements, leurs faiblesses, leurs petites lâchetés qui, à la longue, forment un capital de sympathie que le peuple leur alloue toujours, entre pardon, oubli et désillusion. Nicolas Sarkozy échappe à la règle. Le mépris est sa marque de fabrique.

Je ne l’ai rencontré qu’une fois en décembre 2006, au moment de la campagne électorale, dans l’émission Ripostes. Serge Moatti avait aligné des contradicteurs convaincus dans chacun des principaux domaines qui faisaient alors débat. Martin Hirsch par exemple. La justice et la sécurité était mon lot. En quelques minutes sur la fin d’émission, j’avais tenté d’expliquer au ministre de l’intérieur que sa politique de sécurité reposait sur de fausses données et que le reste était à l’avenant. Quelques brefs échanges, tendus, hachés. Nicolas Sarkozy avait déroulé ses arguments habituels, sans rien écouter, sans rien répondre. Connaissant ses discours par le menu j’avais une impression désespérante de déjà-vu, déjà-dit. L’homme paraissait imperturbable, n’étaient les pieds qui se balançaient nerveusement et les veines de ses tempes. À l’issue de l’émission, un buffet réunissait invités, journalistes et techniciens. Une cinquantaine de personnes entassées dans une pièce du studio Gabriel.

Nicolas Sarkozy arrive en dernier, longtemps après les autres. Je suis vers le milieu de la pièce, un verre en main, (…)

http://chroniquedelhumaniteordinaire.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/07/13/nicolas-sarkozy-l-homme-du-mepris.html

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