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Pendant que Nicolas Sarkozy poursuit les Roms, l’Europe agonise

Submitted by on 13 septembre 2010 – 9 h 32 minNo Comment
Pendant que Nicolas Sarkozy poursuit les Roms, l’Europe agonise

Tout va bien. N’avez vous pas entendu le se gargariser des derniers chiffres du dont il fait une lecture très personnelle ? La crise de l’endettement est derrière nous peut-on même lire ici ou là. Et même les marchés d’actions se portent mieux ces derniers jours. N’est-ce pas une preuve que les choses s’arrangent ?

Comme dit l’autre, il vaut mieux entendre ça que d’être sourd.

Les marchés action sont tout, sauf un indicateur de bonne santé économique des Etats.

Deux décisions récentes traduisent l’état d’esprit réel des « responsables » (tout est relatif) économiques et politiques mondiaux.

La première concerne le FMI. Ce dernier a décidé de faire sauter un verrou. Le Fonds avait mis en place un « outil » permettant de faire face aux crises financières (Flexible Credit Line : FCL). Ceului-là même qui avait servi à sauver la Grèce et, partant, l’ d’une faillite annoncée. Après la crise grecque, les lignes de crédit dédiées à ce type de plan de secours avaient été reconduites. Il y a quelques jours, le FMI a décidé de supprimer le volume maximal d’emprunt pour les pays (1000% du quota d’un pays). Et comme si ce n’était pas suffisant, le Fonds a décidé de mettre en place un nouvel outil (Precautionary Credit Line : PCL) qui n’impose pas les mêmes règles de bonne conduite. En d’autres termes, à peu près tout le monde est éligible à l’utilisation de ces outils, pour des montants astronomiques… Deux lectures sont possibles de cette décision. La première consiste à dire que, désormais, les outils sont en place pour sauver le monde d’une nouvelle crise de la dette publique. L’autre, consiste à dire que le Fonds anticipe une nouvelle crise bien plus grave.

La Banque centrale européenne (BCE) a de son côté décidé début août de poursuivre sur la lancée en matière d’accès aux liquidités pour les et notamment les des pays en mauvaise posture. Selon une récente étude de Goldman Sachs, les grecques s’appuient très fortement sur les fonds proposés par la BCE (20% de leurs avoirs contre 1,1% pour les des pays formant le cœur de l’union européenne.

La Grèce a fait l’objet d’un concert de louanges après le plan de sauvetage. L’austérité imposée par le gouvernement portait ses fruits à une vitesse particulièrement inhabituelle, les indicateurs macro-économiques faisant foi. Seul bémol, l’inquiétude affichée par Eurostat, l’institut de statistiques de l’Union. Cette voix dissonante n’a pas plus fait la une de la que la décision du FMI. Selon Eurostat, la Grèce n’a toujours pas fourni les informations réclamées à propos de l’utilisation de swaps  pour masquer l’étendue de sa dette. Une vision plus précise de l’étendue des dégâts sera publiée par Eurostat le 22 octobre.

Quant à l’ensemble de l’Union, les perspectives ne sont pas roses, si l’on considère, à la lumière des sujets discutés ci-dessus, que la Grèce est toujours en très mauvaise posture. Le secteur bancaire s’était auto congratulé à la veille de l’été : les stress tests étaient plus qu’encourageants. Vraiment ? Le Wall Street Journal a mis les pieds dans le plat la semaine dernière en expliquant  que les banques européennes avaient menti par omission lorsqu’elles avaient déclaré aux autorités de marchés leur exposition à la dette des pays comme la Grèce ou l’Espagne. Et, selon le WSJ, dans des proportions plutôt inquiétantes.

A-t-on déjà vu un enfant dire combien il avait réellement mangé de confiture lorsqu’il est découvert le doigt dans le pot ?

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