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Le saviez-vous ? La zone euro est sortie d’affaires

Submitted by on 20 juillet 2010 – 16 h 48 minNo Comment
Le saviez-vous ? La zone euro est sortie d’affaires

Au poil… Tout va bien, l’, avec ses nouvelles politiques de rigueur va se remettre de la crise en un rien de temps. Le plus confiant de tous étant peut-être le gouverneur de la banque centrale, Jean-Claude Trichet. « Je n’interprète pas ce qui s’est passé – et qui est en voie d’être progressivement résolu – comme une attaque spécifique contre les risques souverains de la zone euro, mais plutôt comme une mise en cause de la politique budgétaire des pays industrialisés », précisait-il à Libération il y a quelques jours. Ou bien peut-être Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe, l’instance qui réunit les seize ministres des finances de la zone : “Les marchés sont plus rationnels ; ils réalisent que la démarche de l’Union européenne, du FMI et de la Grèce est crédible”. Toutes considérations auxquelles les marchés répondent benoitement « oui… mais non ».

A l’approche du résultat des stress tests censés mesurer la résistance, la solidité des de la zone euro, une déferlante d’articles particulièrement optimistes fait son apparition. C’est faire peu de cas d’un certain nombre de signaux.

Certains se félicitent par exemple du retour sur les marchés de pays jugés au bord de la faillite il y a quelques semaines. Comme la Grèce, le Portugal ou l’Espagne. La Grèce a placé ce mardi 1,95 milliard d’euros à trois mois. N’est-ce pas là la preuve que les marchés ont intégré la « crédibilité » des actions du FMI et de l’Europe ? Non. Car la Grèce a placé ce montant en  servant un taux de 4,05% contre déjà 3,65% le 20 avril. Non, car si les fins journalistes qui véhiculent cet optimisme de façade notent que l’emprunt a été sursouscrit, ils oublient de préciser un point intéressant. Le ratio « bid to cover » (nombre d’offres reçues divisé par le nombre d’offres acceptées) est revenu de 4,61 à 3,85. En outre, 90% de la dernière émission grecque avait été souscrite par des banques… grecques qui utilisent ces titres pour obtenir l’aide de la BCE. Etonnant non ?

Les optimistes peuvent lire cette dernière émission comme un retour de la confiance dans la zone euro de la part des investisseurs. Les réalistes y verront plutôt une banale d’opération financière. L’argent se place là où il est le mieux rémunéré.

Autre sujet d’inquiétude, la Hongrie qui avait déjà déclenché il y a quelques temps une vague de doutes sérieux quant à la survie de l’euro, vient de se voir refuser des fonds par le FMI. Bilan, les CDS sur la dette souveraine du pays ont fait un bond lundi reflétant l’inquiétude prononcée des investisseurs.

Enfin, les stress tests tournent déjà à la farce, avant même la publication de leurs résultats. Personne ne connaît le détail de la méthodologie retenue. Certains doutent que les mêmes critères aient été appliqués à toutes les banques. Le scenario retenu exclut une faillite d’un état. Le secret devait être srupileusement gardé jusqu’au 23 à 18h. Mais déjà, chacun annonce dans son coin. La blague du jour ? Selon les indiscrétions, les banques espagnoles, françaises et grecques passent les tests.

Haut la main, on imagine…

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