L’argent dans les caisses…
Ca va, ça vient, ça repart, ça revient, chanson populaire, tout ça, tout ça…
Ajoutons donc une ligne à la liste.
Nicolas Sarkozy en campagne électorale 2007 :
Ma conviction, c’est qu’une des questions centrales pour la France, c’est celle du pouvoir d’achat des Français.
Nicolas Sarkozy président :
Alors s’agissant d’ailleurs du pouvoir d’achat, qu’est-ce que vous attendez de moi ? Que j’vide des caisses qui sont déjà vides ? Ou qj’donne des ordre à des entreprises à qui j’ai pas à donner d’ordres ? Si c’est ça votre conception de la politique, ben on s’trompe. On parle pas d’la même chose. Réduire le débat politique français à la seule question du pouvoir d’achat, c’est absurde.
2010 : crise grecque :
“Les députés ont adopté dans la nuit de lundi à mardi le volet français du plan de soutien à la Grèce, qui prévoit jusqu’à 16,8 milliards d’euros de prêts sur trois ans pour sauver Athènes de la faillite.”
Bien entendu, la France qui se finance à un taux un peu au dessus de 3,3 % va prêter à la Grèce à un taux de 5 %. Donc, dans un monde de bisounours, ou dans l’esprit de la majorité, cela va rapporter de l’argent et pas en coûter. En même temps… Les caisses vides sont peut-être simplement celles destinées à rehausser le pouvoir d’achat. Les autres sont peut-être moins vides ? Tout cela est donc une bonne nouvelle.