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Bal tragique à l’Elysée : des petits fours écrasés et un Sarkozy étouffé par un camembert

Submitted by on 25 juin 2008 – 17 h 36 minNo Comment

Cette journée du 14 juillet 2009 avait pourtant bien commencé : l’Insee avait livré les derniers chiffres du qui confirmaient si besoin était l’insolente pertinence de la politique économique menée par le président Nicolas Sarkozy. Pour la première fois depuis que l’institut de la statistique mesure cet indicateur, le nombre de chômeurs était devenu négatif. L’Insee expliquait ainsi ce résultat qui pourrait sembler – pour les grincheux ou les anarcho-gauchistes – difficile à admettre : “c’est simple, l’ANSEDIT (Association Nouvelle du Syndrome d’Elevation par le Travail) qui gère les sans-emplois, a beaucoup radié. Il a tellement de fraudeurs et de paresseux qu’il a bien fallu trancher dans le vif de ces sujets de notre bon président”, a souligné Jean Durakuir, prévisionniste en chef de l’Insee. “A force de radier, on arrive à zéro. A cela il faut ajouter – si je puis dire – les créations de postes mensuelles, retrancher les chômeurs qui ont retrouvé du travail… Bref, on arrive à un chiffre négatif”, a-t-il poursuivi.

Quelques heures plus tard, le pays basculait dans l’horreur. Nicolas Sarkozy recevait personnellement les derniers convives de la traditionnelle garden party lorsque les Parisiens se lançaient à l’assaut de l’Etat, pour ce qu’il faut bien appeler une révolution sanglante.

Equipés de boîtes à “bling-bling”, aussi renversantes que leurs homologues à “meuh”, ils se déversèrent bruyamment dans les rues de la capitale pour affluer devant les portes de l’Elysée. Les gardes nationaux, exemplaires, étaient en poste depuis plus de 60 heures. C’est à dire, rappelons-le, 5 heures de moins que la durée légale du travail validée à l’échelle européenne avec l’aide de notre président vénéré. Ces fonctionnaires sont des privilégiés tout de même…

Mais ils ne résistèrent que piètrement, affaiblis par de frauduleuses pensées de retraite anticipée à 68 ans. Et certains d’entonner alors un amer “Elise, Elise, Elisez-moi !”, d’autres, un brin révolutionnaires, un “ah ça ire, ah !, à ça ire, ah !”. Les femmes, comme autant de Liberté guidant le peuple, avaient mis en loques leurs T-shirts et chemises, découvrant un sein flétri par un maigre pouvoir d’achat. “Quelqu’un m’a dit…” que certains, sans culotte, s’étaient lancé dans un jogging, portable à la main, jusqu’aux marches du bâtiment en hurlant “En avant !”.

“Puisque que Sarkozy nous tire vers le passé, soyons jusqu’au-boutistes et réservons-lui le sort de Louis XIV. Qu’il périsse sur la place de Grève !”, lance un routier – qui vient de faire le plein pour la modique somme de 48.000 euros.

Camembert et petits fours

La foule en colère – qui ne mérite pas un tel grand homme – investit alors les jardins de l’Elysée.

Et là, c’est le drame. Des centaines de petits fours périssent écrasés sous les pieds rageurs et patauds des Parisiens et Parisiennes hystériques comme des hyènes tachetées en rut. En quelques heures, ce sont des millions de Français qui rejoignent l’appel des révoltés du Twix (surnom donné en raison de leurs réunions secrètes tenues à la célèbre péniche qui accueille le restaurant du même nom). Ce groupuscule avait lancé l’idée, sur Internet, d’une vaste révolution culinaire qui culminerait à l’Elysée le jour sacré du 14 juillet. Ils s’étaient notamment donnés le mot d’investir les lieux, armés jusqu’aux dents de camemberts coulants.

Voici une preuve supplémentaire des dangers qu’Internet fait courir à nos populations souvent bien trop crédules et influençables. Nicolas Sarkozy avait donc bien raison lorsqu’il proclamait : “Je vous le demande : est-il normal, dans ce pays, au jour d’aujourd’hui, que des pirates, des pédophiles, des multi-récidivistes, des étrangers, et que sais-je encore, puissent s’exprimer sur un réseau que personne ne contrôle ? Il est temps, et je le ferai, de filtrer les contenus à la source. Désormais, Internet ne doit plus servir à publier des choses mais à recevoir ce que notre grande chaîne nationale TF1 diffusera !”

Quelques heures plus tard, alors qu’il défendait le palais de l’Elysée et les derniers petits fours encore entiers, à mains nues et avec les mêmes dents qui lui avaient permis d’aller chercher le point de croissance qui nous manquait [1], notre président – pourtant armé de ses six cerveaux parfaitement irrigués et de son corps puissant – devait glisser sur un Sainte Maure renversé par un adeptes des révoltés du Twix. Au cours de sa chute, Nicolas Sarkozy recevait en plein visage un camembert coulant qui devait lui boucher les orifices respiratoires et provoquer sa mort. Le regretté président entrera au Panthéon – selon ses dernières volontés – dès dimanche prochain. Un deuil national de 3 mois a été déclaré et les constructions de 12 statues géantes aux portes de Paris commenceront dès lundi. Maudits soient les terroristes camemberistes des révoltés du Twix !

Les 4 mains du matin


Notes :

[1] mais qu’il n’avait pas pu trouver en raison d’un sombre complot ourdi par les communiste et le terroristes du parti d’opposition dont le nom ne doit plus être cité

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