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Sur l’école, il a dit… Et il a fait…

Submitted by on 29 juin 2007 – 11 h 04 minNo Comment

Nicolas Sarkozy le 6 mars 2005:

“Nous ne pouvons accepter que 80 000 jeunes rentrent dans le secondaire sans savoir ni lire, ni écrire, ni compter. Nous ne pouvons accepter que tant de cours ne soient pas assurés parce que les professeurs ne sont pas remplacés.”

Nicolas Sarkozy le 6 mars 2005:

“Nous ne pouvons accepter que 80 000 jeunes rentrent dans le secondaire sans savoir ni lire, ni écrire, ni compter. Nous ne pouvons accepter que tant de cours ne soient pas assurés parce que les professeurs ne sont pas remplacés.”

Nicolas Sarkozy le 13 mars 2007:

“La France sans paysan, sans artisan, sans ouvrier serait une France appauvrie moralement, culturellement, économiquement. Je pense aussi aux employés, aux techniciens, aux ingénieurs, aux cadres, je pense aux infirmières, je pense aux professeurs, aux médecins, à tous ceux qui aiment leur métier, qui en sont fiers.”

Nicolas Sarkozy le 1er décembre 2006:

“Je vous propose que l’on cesse de payer l’école avec des mots, et qu’on lui donne les moyens d’avoir des résultats.”

“L’école est riche de centaines de milliers d’enseignants et de milliers de chefs d’établissement qui assument jour après jour leur vocation au service des élèves.

Je souhaite saluer le travail de ces hommes et de ces femmes, sur lesquels repose l’avenir de notre Nation.”

” J’affirme que l’Etat se met en situation de non-assistance à personne en danger en assurant mal la formation des enseignants, en n’assurant pas leur protection, en n’assurant pas leur autorité.”

“Je vous propose que la sincérité de ceux qui disent vouloir faire de l’Education nationale une priorité, se mesure à la manière dont ils traitent les maîtres.”

“Je vous propose que nous divisions par deux immédiatement les effectifs des établissements scolaires les plus dégradés, en répartissant les élèves en surnombre dans les établissements avoisinants. Je vous propose que des équipes volontaires, spécialement formées, comprenant des enseignants expérimentés, dotées de moyens renforcés, se fixent le défi, par des projets éducatifs d’excellence, d’offrir un autre avenir à ces établissements en déshérence. Au terme d’un délai de trois ans, nous évaluerons leurs performances. Celles qui ont réussi pourront élargir leur recrutement, et même essaimer leurs méthodes vers un autre établissement difficile. Pour les autres, nous ne devrons pas hésiter à en répartir les élèves dans d’autres établissements.”


En juin 2007, le ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos, annonce la suppression d’environ 10.000 postes dans l’Education NAtionale. Il estime que dans le cadre de l’objectif gouvernemental de non-remplacement de 30 à 40.000 fonctionnaires, “nous serons dans des chiffres qui seront aux alentours de 10.000″, en termes de réduction des effectifs de l’Education.

“Si nous obtenons que des professeurs, dans le cadre de la réflexion sur leur métier, acceptent d’être moins nombreux mais d’avoir un temps de travail différent, volontaire, évidemment, grâce à des volants d’heures supplémentaires importants, nous pouvons sans doute trouver des ajustements”.

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