La Droite Libre se dévoile un peu plus : les amis de Nicolas Sarkozy sentent mauvais
Depuis des années, Kitetoa.com et Aporismes -et encore avant, Transfert.net- évoquent régulièrement un courant de l’UMP, la Droite Libre, qui a abrité de riants démocrates comme Arnaud Dassier, fils de Jean-Claude Dassier, ancien directeur général de LCI et désormais président du club de foot de Marseille, mai aussi l’ineffable expert en relations internationales Alexandre del Valle ou Rachid Kaci, proche lui aussi de Nicolas Sarkozy.
Rachid Kaci, aujourd’hui directeur de cabinet du préfet de la région Champagne-Ardenne après avoir été Conseiller technique auprès de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, est toujours propriétaire du nom de domaine de La Droite Libre :
Domain name: ladroitelibre.comRegistrant:-KACI Rachid16, rue BarbanegrePARIS, 75019FR0683071429yvjuq51f5a1sspjllz5d@q.o-w-o.info
Il endosse donc probablement ce merveilleux article publié aujourd’hui par la Droite Libre (.fr cette fois)
qui annonce que la “résistance à l’islamisation s’organise”. On est tenté d’ajouter “enfin”. Car mon dieu (le dieu propre, blanc, avec une barbe blanche, celui de la seule religion autorisée, qu’on se comprenne bien, hein…), c’est bien connu, les Talibans sont aux portes de Paris.
Dans cet article, la Droite Libre évoque “le Bloc identitaire et Riposte laïque qui avaient remarquablement réussi leur apéro pinard-saucisson du 18 juin dernier. “
Aaaah, ces “remarquables” démocrates que sont les membres du Bloc identitaire… Tout droit sortis d’un groupe d’extrême droite dissout…
Voilà donc le directeur de cabinet d’un préfet, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, associé à des pages évoquant les remarquables membres d’un groupuscule d’extrême droite s’illustrant par des actions de “provocation” (pour être poli).
Depuis des années, Kitetoa.com explique que la Droite Libre n’est rien d’autre qu’une passerelle entre l’UMP et l’extrême droite. Voilà qui est confirmé aujourd’hui plus clairement, par les principaux intéressés.
Bienvenue dans le monde de la “droite décomplexée”.