Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont sauvé l’Europe… ou pas…
Pataquès la semaine dernière à Bruxelles. Les journaux se sont largement fait l’écho du souhait franco-allemand de revoir le Traité de Lisbonne. L’idée est de mettre en place de manière permanente un fonds de soutien aux pays traversant une grave crise comme celle qui a secoué la Grèce cette année.Mais aussi de mettre en place des sanctions contre les pays qui ne respecteraient pas le pacte de stabilité. Conclusion des commentateurs avisés : l’Europe se renforce.
Conclusion d’Aporismes.com : l’Europe valide les soupçons qui pèsent sur elle. Elle s’enfonce dans la crise et la Grèce est toujours au bord du gouffre en dépit de milliards d’euros d’aide. L’Irlande plonge. Le Portugal est sur une mauvaise pente, tout comme l’Espagne ou l’Italie. La France jouit encore des bénéfices liés à sa position de grande puissance. Pour combien de temps ?
Repassons-nous la semaine écoulée sur le front des CDS. Pendant que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel s’employaient à démontrer qu’ils sauvaient (encore une fois) l’Europe et préparaient un avenir radieux, les investisseurs se montraient fébriles.
Le 27, les CDS de la Grèce faisaient un bond de 7,67%. Il faut dire que le 26, les dirigeants grecs avaient douché l’optimisme de mise depuis des mois.
“Nous sommes toujours dans une situation d’urgence, l’alerte n’est pas terminée. Nous avons besoin de stabilité et de fiabilité pour envoyer le message (…) que nous maintiendrons le cap” a déclaré lundi le premier ministre grec, George Papandréou. “Nous ne sommes pas encore hors de danger. Je tire la sonnette d’alarme. Nous sommes sur la bonne voie mais il reste beaucoup à faire”, a-t-il ajouté. “Les progrès sur le front budgétaire se refléteront dans le système bancaire, mais la route sera longue, compte tenu de l’intensité de la crise”, a pour sa part estimé le gouverneur de la Banque centrale, qui est aussi membre du conseil des gouverneurs de la BCE.
[...] 2010 – 10 h 01 minNo Comment Cela fait des mois qu’Aporismes.com le dit (ici, là, ou encore ici, ou là), cela fait des mois que dans un silence médiatique assourdissant [...]