De l’impuissance des états
Réformer le capitalisme qu’il disait…
Pour ceux qui y croient encore, il n’est pas inintéressant de regarder de près le résultat des interventions de la banque centrale suisse au cours du premier semestre. Elle a perdu 10,4 milliards d’euros en tentant de maintenir le cours de la monnaie nationale face à l’euro. Le franc suisse grimpait dangereusement. La banque centrale est donc intervenue lourdement. Pour mémoire, le mois dernier, lors de sa première intervention, l’effet a été annulé sur les marchés des changes en 8 heures. Lors de la deuxième, en 4 heures et enfin, lors de la troisième, l’effet est parti en fumée en deux heures. Après quoi, elle avait officiellement jeté l’éponge.
Et dire qu’il y a de fins analystes pour dire que l’euro est tiré d’affaires…
[...] Evidemment, ils ont juste omis un détail. Ce n’est pas Bruxelles qui décide si un pays est en faillite ou pas. Ce sont les investisseurs qui sont capables de faire plier les banques centrales en quelques heures. [...]