Fin diplomate…
Ce qui apparait immédiatement chez Nicolas Sarkozy, c’est sa finesse. Finesse en tout. Y compris en matière de diplomatie. Un bon exemple en a été offert aux auditeurs médusés l’autre soir lors de sa conférence de presse conjointe avec Barack Obama et relevé sur le blog “Great America” de Libération :
“Sarkozy a donné deux exemples de « désaccords » ainsi traités ces derniers mois de façon « transparente » : les avances faites par la France à la Syrie ou à la Russie, jugées trop poussées à Washington. Avec la Syrie, « à aucun moment le président Obama n’a ignoré ce qu’on faisait » a assuré Sarkozy. De même avec les Russes, a-t-il poursuivi : « Avant même d’informer les Russes, j’appelle le président Obama ».”
Ce sont les Russes qui vont être contents d’apprendre ça…
En même temps s’ils prennent la mouche, c’est qu’il n’ont rien compris au fonctionnement de notre président (doté de 6 cerveaux bien irrigués tout de même). Où qu’il soit dans le monde, Nicolas Sarkozy donne cette impression étrange de toujours vouloir adhérer à 200 % à ce que fait, dit, pense, son interlocuteur. Du coup, si ça se trouve, lorsqu’il sera en visite à Moscou, on l’entendra peut être dire (entre deux fautes de français) : « Avant même d’informer les Américains, j’appelle le président Medvedev » ?
Qui sait…