Qu’il est fort, mais ô my God, qu’il est fort ce M. Sarkozy
Plus fort que tout. Plus fort que tous les présidents, plus fort que tous les premiers ministres. Il va parvenir à endetter ce pays à un niveau jamais atteint, comme l’indique Le Monde dans sont édition électronique du jour :
Le gouvernement tablait jusqu’à présent sur un déficit public de 7 à 7,5 % en 2009 et 2010, mais celui-ci devrait dépasser les 8 % du produit intérieur brut en 2009, selon Le Figaro de vendredi 25 septembre, avant de se stabiliser l’an prochain, souligne le quotidien.
Ce qui est intéressant avec des chiffres de ce genre, c’est de les mettre en perspective. D’aller chercher les statistiques sur le long terme. C’est visible sur le site de l’Insee, ici.
Voilà un homme qui entrera dans l’Histoire, ou alors, on ne s’appelle pas Aporismes.com !
Bien entendu, c’était prévu au programme… Citons donc M. “Ensemble tout est possible” : “La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier. Les jeunes générations ne peuvent accepter que les générations actuelle vivent à leur crédit. Mais je veux aussi vous dire que la dette est la conséquence de l’échec de nos politique antérieures. C’est pourquoi mon projet concilie trois objectifs: engager les réformes dont notre pays a besoin, baisser les impôts, réduire la dette et le déficit. Il est intégralement financé par des économies sur les dépenses existantes. Je ferai en sorte qu’à l’avenir il soit interdit de financer les dépenses de tous les jours par de la dette.”
Celle-ci n’est pas mal non plus : “La vérité c’est que l’on ne peut pas durablement dépenser davantage que ce que l’on produit.” (source: Elysée)
Ou alors, dans le même texte : “Je ne suis pas partisan du laisser-faire. Je ne crois pas que la seule politique possible quand la croissance ralentit, c’est d’augmenter les impôts pour compenser la perte de recettes.
D’ailleurs, ils l’ont tellement fait avant nous, qu’à l’arrivée, ils ont eu l’augmentation des impôts et l’augmentation des déficits. Ne me demandez pas de faire la même chose que ce qui a été fait auparavant avec le désastre économique et financier que nous connaissons.“
Wahou, c’est beau comme… comme un texte issu du Littératron.