Travail du dimanche : soyons fous
C’est un peu la marque de fabrique de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement : quand il prend une décision, c’est souvent la mauvaise. Celle qui va aggraver la situation. Attention, pas sur le moment. Mais à terme. A long terme, même. Depuis sa création Aporismes.com répète qu’il faudra des années pour réparer les erreurs de ce gouvernement et de ce président improbables.
Il y a eu le paquet fiscal à l’aurore de la crise financière. Puis les heures supplémentaires. Sans revenir en détail sur ces mesures et leurs implications au regard de l’état de l’économie dans lequel elles s’inscrivaient, le simple bon sens permet de comprendre qu’elles auront un effet (au mieux) nul ou (au pire) contraire à celui souhaité.
Soyons fous, puisque le peuple l’accepte, ramenons sur le tapis le travail du dimanche, semble nous dire Nicolas Sarkozy ces jours-ci.
C’est une évidence, que pouvait-on encore faire pour aggraver la situation ? Autoriser le travail le dimanche, bien entendu.
Imaginez un pays exsangue, avec des dizaines de milliers de chômeurs en plus chaque mois. Que vont faire les ménages, qui tirent la langue chaque mois ? Consommer le dimanche bien sûr. Déjà qu’ils ne peuvent plus consommer en semaine, ils vont consommer le dimanche. Une évidence on vous dit. Il y avait urgence.
Aporismes.com en profite pour lancer un avis de recherche:
Perdu : bon sens près de chez vous, répond à son nom quand on l’appelle, très utile et affectueux, aide son maître à ne pas se jeter dans le mur en klaxonnant. Si vous le croisez, merci de le ramener très vite chez son propriétaire : Nicolas Sarkozy, palais de l’Elysée, Paris. Forte récompense.