Sarkozy menteur ? Il faut que les ragots cessent !
Aporismes.com se faisait l’écho hier d’un article du Nouvel Observateur sur un gros mensonge qu’aurait proféré Nicolas Sarkozy le 13 novembre 2008.
Dans un discours public, le mari de Carla Bruni expliquait qu’au cours de la crise russo-géorgienne George Bush ne l’avait pas soutenu :
Je me souviens, raconte-t-il, de l’appel du président américain me disant, la veille de notre départ pour Moscou : «N’y va pas, [les Russes] veulent aller à Tbilissi, ils sont à 40 kilomètres. N’y va pas.» A la Maison-Blanche, où Bush est toujours là, c’est la stupeur et la colère. Car tout cela est faux.
rapporte le Nouvel Observateur. Un mensonge qui aurait déclenché des échanges diplomatiques tendus entre Washington et Paris. Selon les Américains, la transcription de la discussion entre les deux chefs d’Etats dit exactement le contraire. Et selon le journal, l’équipe Obama aurait trouvé ce document en haut de la pile dans le dossier concernant la France.
«Nous commencions à peine à prendre les rênes et voilà ce que nous avons trouvé en haut du dossier Sarkozy : l’affaire du coup de fil à Bush, dit un proche de l’équipe d’Obama. Cela ne nous a pas vraiment mis en confiance.»
On serait méfiant à moins, il faut le concéder.
Cependant, Aporismes.com note que de très multiples commentaires de lecteurs font leur apparition au bas des posts sur Internet qui reprennent les informations de cet article du Nouvel Obs. Y compris au bas de l’article même. Des gens tout à fait désintéressés indiquent avec pertinence qu’il s’agit là de ragots.
Il faut que cela cesse. “Il n’est pas normal que dans’pays Mâme Chabot”, des gens puissent mettre en doute la parole du président !
Aporismes.com demande donc que l’Elysée publie la transcription de cette conversation entre Nicolas Sarkozy et George Bush au plus vite. Ceci permettrait de clore le bec définitivement aux journalistes irrespectueux du Nouvel Obsertateur (Ou pas).
En même temps, comme aucun journaliste ne semble avoir fait cette demande au service de presse de l’Elysée, il est fort probable que cette histoire sombre dans les oubliettes de la presse française. En revanche, il n’est pas certain qu’elle s’efface de sitôt des esprits outre-Atlantique.
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