Révélations sur les relations Obama-Sarkozy
Etonnant article du Nouvel Observateur qui en dit long sur ce que Nicolas Sarkozy est capable de faire pour se faire mousser.
C’était à la mi-novembre, une semaine après l’élection de Barack Obama. Nicolas Sarkozy tient absolument à être le premier à rencontrer le nouveau «taulier de la planète», comme il dit. Alors il utilise tous les moyens pour l’appâter. Voici l’affaire. Le 13 novembre à l’Elysée, Nicolas Sarkozy reçoit le Prix du courage politique pour son action dans la guerre russo-géorgienne. Il est ravi, il se lâche. Dans son discours, il accuse George Bush, son ami devenu si encombrant, de ne pas l’avoir soutenu dans ce conflit. » Je me souviens, raconte-t-il, de l’appel du président américain me disant, la veille de notre départ pour Moscou : «N’y va pas, [les Russes] veulent aller à Tbilissi, ils sont à 40 kilomètres. N’y va pas.»» A la Maison-Blanche, où Bush est toujours là, c’est la stupeur et la colère. Car tout cela est faux.
Procédure exceptionnelle, Steve Hadley le conseiller à la sécurité du président américain, convoque dans son bureau l’ambassadeur de France aux Etats-Unis Pierre Vimont. (..)
C’est bon pour l’image de la France. Encore un effort M. Le président… Pour l’instant, silence assourdissant de la presse…