Tenez le cap (coûte que coûte)
“Dans la tempête, on ne change pas de cap, surtout s’il y en a une deuxième qui arrive”, ont martellé ministres, conseillers et autres journalistes thuriféraires alors que l’hôte de l’Elysée présentait aux Français sa vision de la crise économique et les moyens qu’il comptait mettre en oeuvre pour en sortir le pays.
C’est amusant, mais à la différence des confrères de la presse classique cette gadgetophrase appelle, chez Aporismes.com, un ou deux commentaires…
- A priori, un marin avisé vérifie l’évolution prévue de la tempête qui lui tombe dessus et modifie son cap si cela lui permet d’en sortir ? Non ?
- Sur un plan purement psychologique, cette gadgetophrase dénote d’une méthode largement commentée : lorsqu’une personne se trompe et est dans l’incapacité de le reconnaitre, elle a tendance à s’enfoncer dans son erreur et à prendre des décisions dangereuses mais qui la confortent dans son jugement erroné.