Tremblez financiers, vous allez payer !
Qu’on se le dise, le président (ex) de l’Union Européenne et du pouvoir d’achat invisible n’a pas sa langue dans sa poche. Il n’a pas peur lui, de s’attaquer à plus gros (grand ?) que lui : le monde de la finance tout entier, et pourquoi ne pas le dire, au système économique américain : la croissance à crédit.
AFP : “Qui est responsable du désastre ? Que ceux qui sont responsables soient sanctionnés et rendent des comptes et que nous, les chefs d’Etat, assumions nos responsabilités”, a dit, sans identifier ces “responsables”, le président français en recevant le prix humanitaire de la Fondation Elie Wiesel.
Imaginons ensemble, cher lecteur le gotha de la finance mondiale, terré dans des grottes en Afghansitan (ah non, c’est vrai, ça ce n’est pas trop possible, alors disons au Groënland…), de peur de voir débarquer Nicolas Sarkozy, que sais-je, l’ONU, pour lui demander de rendre des comptes.
Et finalement, c’est quoi des comptes ?
Rendre les 2000 à 8000 (qui sait le montant ? personne) milliards de dollars cramés dans les subprimes et, partant, toutes les économies des citoyens plombés par cette crise par rebonds successifs ? Se retrouver devant des juges pour avoir imaginé des produits financiers farfelus ? Ce n’est pourtant pas la première fois que la finance nous fait le coup. Junk bonds, bulle Internet, etc.
Mais avant, il n’y avait pas un tel président, volontariste, puissant, efficace, qui va au bout de ses idées, qui ne se laisse pas complexer, entraver par des contingences internationales et financières à 2 cents d’euro.
Alors cette fois, promis, c’est la der des ders. Dès que Nicolas Sarkozy aura fait rendre des comptes et fait sanctionner les responsables de ce désastre, tout sera réglé pour toujours.
Merci douce providence de nous avoir donné un tel président. Qui fait briller la légendaire intelligence française si haut au firmament…