Deux mois de retard
Il faut près de deux mois à la presse pour se rendre compte que le délirant discours paternaliste qui n’oublie aucun cliché sur **les gentils noirs qui ont le rythme dans la peau** du nègre de la plume du conseiller de la personne qui écrit des discours pour Nicolas Sarkozy avait profondément énervé les commentateurs en Afrique tandis que les journaux français n’y voyaient rien à redire.
Mieux vaut tard que jamais… :
DAKAR, Sept (Reuters) – “Une faute politique”. Ainsi des intellectuels et hommes politiques africains jugent-ils la théorie de Nicolas Sarkozy sur “l’homme africain”, que le président français a jugé étranger à “l’idée de progrès” lors d’un discours fin juillet à Dakar qui continue de susciter la polémique sur le continent noir.
“Se peut-il qu’il n’ait pas compris à quel point nous nous sommes sentis insultés?”, lance l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop, figure de l’Afrique francophone contemporaine. (…)