TVA sociale, je t’aime moi non plus… (ils ont dit)
Sarkozy le 4 mai 2004:
“une augmentation du taux de la TVA irait à l’encontre de la construction européenne, [laquelle] se traduirait notamment par une convergence des taux d’iposition, alors même que le taux normal de TVA en France est aujourd’hui plus élevé que la moyenne de l’Union Européenne”.
“l’impact récessif d’une hausse de la fiscalité des ménages provient de la TVA, dont une hausse de 1 point peut donner lieu à 0,9 point de croissance en moins”.
“L’Etat ne contrôle pas le niveau des prix, et il est donc à craindre qu’une hausse de la TVA, malgré la diminution des charges, ne soit intégralement répercutée sur les prix de vente, à l’image de ce qui a déjà été constaté dans la grande distribution”.
Source: Le Canard Enchaîné daté du 20 juin 2007
Nicolas Sarkozy le 20 juin 2007:
“S’abstenir sur la TVA sociale et regarder passer le train des délocalisations serait non seulement une faute économique, mais une faute morale et une faute politique”.
“Si cette expérimentation est réussie, nous ferons une généralisation. Si ce n’est pas important, pas utile, nous ne le ferons pas”.
“Si la TVA sociale n’est pas efficace contre les délocalisations, si la TVA sociale n’est pas bonne pour l’emploi et le pouvoir d’achat, eh bien, on ne fera pas la TVA sociale”.
“si elle contribue à freiner les délocalisations, si elle est bonne pour l’emploi, si elle est bonne pour la croissance, si elle ne pénalise pas le pouvoir d’achat, alors nous ferons la TVA sociale”.
Michel Barnier le 22 juin:
“Je n’ai pas très bien compris les déclarations de Jean-Pierre Raffarin que je connais bien”
Jeudi, le député Yves Jégo, un proche de Nicolas Sarkozy, a imputé l’attitude de l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a “des rancunes et de l’amertume”.
De Patrick Devedjian le 18 juin:
“Si vous regardez le budget 2008, il n’y a aucune mesure sur la TVA. Ce n’est pas un projet gouvernemental, c’est un sujet de débat de la majorité”.
“Je pense que le malaise va être dissipé très vite, puisque dans les prochaines semaines le gouvernement va prendre les mesures indispensables pour précisément accroître le pouvoir d’achat des Français les plus démunis. Tous les discours, les faux-semblants, les hypocrisies sur le débat de la TVA sociale (…) vont disparaître très simplement par les mesures que le gouvernement va prendre dès le mois de juillet”.
De Eric Woerth le 18 juin:
“Nous n’avons pas répondu des choses différentes”. “Nous avons toujours dit qu’il n’y aurait pas d’augmentation du taux de TVA telle qu’elle était” et qu’il y avait une “réflexion menée sur la problématique du financement de la protection sociale et du coût du travail en France”.
François Fillon le 13 juin sur France 2:
“l’ordre de grandeur pourrait être de 5 points”.
Eric Besson le 14 juin:
“Il existe des façons d’augmenter la TVA sans toucher les personnes les plus modestes. Ce n’est pas l’épouvantail qui est décrit”.
“Si on augmente la TVA, vous pouvez aussi trouver des mécanismes compensatoires pour les personnes qui seraient touchées, les retraités ou les titulaires de minimas sociaux”.
Eric Woerth le 11 juin:
“il n’y a pas d’augmentation de la TVA dans les cartons du gouvernement”. “Il n’y a pas d’arbitrage, il n’y a pas de discussions (…) C’est la gauche qui sort cela pour essayer de mettre mal à l’aise les uns et les autres”.
“Il y a dans le projet de Nicolas Sarkozy la possibilité d’examiner la possibilité d’une TVA sociale”, a précisé le ministre. “Il faut l’on expérimente, qu’on regarde, qu’on se pose la question du transfert d’un certain nombre de charges sociales pesant sur le travail sur la consommation pour élargir la base et diminuer le coût du travail”.
“La réflexion sera ouverte, elle fait partie des engagements du président de la République”, mais “nul ne peut préjuger de ces résultats de ces réflexions”.
François Fillon le 11 juin:
“Conformément à nos engagements, nous allons ouvrir avec les partenaires sociaux le chantier de la TVA sociale. Que nul ne s’y trompe: il ne s’agit pas d’alourdir les impôts, pas plus qu’il ne s’agit d’augmenter la TVA pour boucher les trous occasionnés par nos dépenses publiques et sociales qui doivent d’abord être redressées”