Affaire Borrel : Chirac a aidé Djibouti aux dépens de la justice
«N ous sommes votre premier partenaire au développement, votre premier partenaire commercial. Nos relations sont excellentes à tous points de vue. Il n’existe qu’une seule ombre à ce tableau : l’affaire Borrel.»
On est le 17 mai 2005, à l’Elysée, où Jacques Chirac reçoit son homologue de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh, dit «IOG». A cette époque, l’enquête judiciaire ouverte à Paris sur la mort de Bernard Borrel, ce magistrat français assassiné en 1995 à Djibouti, commence à se rapprocher de la présidence djiboutienne.